Publié le 20/03/2024
A l’occasion du 25ème Printemps des poètes, la librairie Mollat et les éditions Bruno Doucey vous proposent de participer à notre concours afin de remporter des cadeaux… poétiques !
Rendez-vous exclusivement au rayon poésie de la librairie où vous trouverez à partir du lundi 11 mars une table dédiée aux éditions Bruno Doucey. Vous aurez la possibilité de répondre dans un bulletin concours (que vous trouverez sur place) à 6 questions à choix multiples, en lien avec les titres exposés. Vous pourrez glisser ensuite votre questionnaire papier accompagné de vos coordonnées dans l’urne prévue. Nous dévoilerons à partir du 2 avril les noms des trois gagnants que nous contacterons pour remettre les lots suivants :
- le premier prix (6 bonnes réponses tirées au sort) remportera un coffret de titres poétiques B. Doucey, un tote-bag et des cartes postales poétiques de l’éditeur
- le deuxième prix (5 bonnes réponses tirées au sort) sera récompensé d’un coffret et d’un tote-bag B. Doucey
- le troisième prix (4 bonnes réponses tirées au sort) gagnera un tote-bag et des cartes postales poétiques B. Doucey
Bonne chance à toutes et à tous !
Voici un florilège de la maison d’édition Bruno Doucey - certains en lien avec la grâce, thème du Printemps des poètes 2024 - que vous pourrez retrouver sur notre table, en vitrine et dans notre dossier spécial “25ème Printemps des poètes: la grâce” en ligne prochainement.
Dans “Mes forêts”, la tonalité lyrique d’Hélène Dorion (première poète femme vivante au programme du bac 2024-2025) rend grâce au vivant à travers la figure majestueuse de l’arbre :
“On dirait une silhouette mystérieuse
où glissent des rivières
et s’élancent les rêves
puis le jour recommence
l’arbre jette l’ancre
dans le jardin de tes pas
il tend les cordes de l’univers
où les âmes jamais ne fanent
aux confins du silence
le ciel brûle
- arbre de grâce et de beauté
arbre de solitude et de questions -
les branches qu’il recueille
s’inclinent comme des archets” (...)
Dans son premier recueil, Marie Pavlenko rend également grâce à la nature dans des poèmes qui tentent par ailleurs de fixer l’éternité de l’instant amoureux :
“Quelque part
une fleur s’ouvre
comme tes paupières sur le monde”
Dans la préface de “Née de la pluie et de la terre”, JMG Le Clézio salue la poétesse Rita Mestokosho, “pleine de cette puissance féminine qui imprègne les peuples anciens”. D’origine innue et d’inspiration chamanique, elle est l’incarnation “de la parole du monde amérindien” “qui ne revendique pas, qui n’exige pas. Grâce à cet amour et à ce partage, la poésie de Rita s’adresse à nous tous, où que nous soyons dans le monde, quelles que soient nos origines et notre histoire”, comme dans le “Parfum de la terre” qui clôt ainsi son recueil :
“Je deviens l’hiver pour me reposer
Je deviens le printemps pour rêver
Je deviens l’été pour briller.
Et je suis une femme d’automne
Née dans un univers qui est aussi le tien”.
La poétesse d’origine syrienne Maram al-Masri donne quant à elle voix à ses soeurs invisibles, et rend grâce à toutes les femmes, ces “âmes aux pieds nus” victimes du chaos :
“Je pleure pour toi
Femme pleine de lune
Pleine de rivières
Pleine d’arbres
Je pleure l’eau qui te remplit
la tempête qui souffle dans ta poitrine
le feu qui attise ton imagination
Je pleure ta tendresse
ta compassion
ta naïveté
et ta folie
de la liberté”
La grâce peut être celle d’un geste, celui chorégraphié par la danseuse Pina Baush et chanté par la poétesse israëlienne Hadassa Tal :
“On va faire danser les étoiles jusqu’au ciel
(...)
Danse comme si tu cueillais,
la musique ouvre un espace vide, vaste
cette nuit tu sembles la nuit-même”
Selon Stéphane Bataillon, la grâce s’apparente au “merveilleux”, cette voix de l’enfant qui sommeille en nous :
“Il existe des choses
à lire ou à entendre
à dire et à nommer
pour terrasser le vide
une voix d’enfant suffit
pour nous les convoquer
informant les nuages
cela s’appelle
le merveilleux
rien de plus
- de plus simple
pour te rendre.”
- le premier prix (6 bonnes réponses tirées au sort) remportera un coffret de titres poétiques B. Doucey, un tote-bag et des cartes postales poétiques de l’éditeur
- le deuxième prix (5 bonnes réponses tirées au sort) sera récompensé d’un coffret et d’un tote-bag B. Doucey
- le troisième prix (4 bonnes réponses tirées au sort) gagnera un tote-bag et des cartes postales poétiques B. Doucey
Bonne chance à toutes et à tous !
Voici un florilège de la maison d’édition Bruno Doucey - certains en lien avec la grâce, thème du Printemps des poètes 2024 - que vous pourrez retrouver sur notre table, en vitrine et dans notre dossier spécial “25ème Printemps des poètes: la grâce” en ligne prochainement.
Dans “Mes forêts”, la tonalité lyrique d’Hélène Dorion (première poète femme vivante au programme du bac 2024-2025) rend grâce au vivant à travers la figure majestueuse de l’arbre :
“On dirait une silhouette mystérieuse
où glissent des rivières
et s’élancent les rêves
puis le jour recommence
l’arbre jette l’ancre
dans le jardin de tes pas
il tend les cordes de l’univers
où les âmes jamais ne fanent
aux confins du silence
le ciel brûle
- arbre de grâce et de beauté
arbre de solitude et de questions -
les branches qu’il recueille
s’inclinent comme des archets” (...)
Dans son premier recueil, Marie Pavlenko rend également grâce à la nature dans des poèmes qui tentent par ailleurs de fixer l’éternité de l’instant amoureux :
“Quelque part
une fleur s’ouvre
comme tes paupières sur le monde”
Dans la préface de “Née de la pluie et de la terre”, JMG Le Clézio salue la poétesse Rita Mestokosho, “pleine de cette puissance féminine qui imprègne les peuples anciens”. D’origine innue et d’inspiration chamanique, elle est l’incarnation “de la parole du monde amérindien” “qui ne revendique pas, qui n’exige pas. Grâce à cet amour et à ce partage, la poésie de Rita s’adresse à nous tous, où que nous soyons dans le monde, quelles que soient nos origines et notre histoire”, comme dans le “Parfum de la terre” qui clôt ainsi son recueil :
“Je deviens l’hiver pour me reposer
Je deviens le printemps pour rêver
Je deviens l’été pour briller.
Et je suis une femme d’automne
Née dans un univers qui est aussi le tien”.
La poétesse d’origine syrienne Maram al-Masri donne quant à elle voix à ses soeurs invisibles, et rend grâce à toutes les femmes, ces “âmes aux pieds nus” victimes du chaos :
“Je pleure pour toi
Femme pleine de lune
Pleine de rivières
Pleine d’arbres
Je pleure l’eau qui te remplit
la tempête qui souffle dans ta poitrine
le feu qui attise ton imagination
Je pleure ta tendresse
ta compassion
ta naïveté
et ta folie
de la liberté”
La grâce peut être celle d’un geste, celui chorégraphié par la danseuse Pina Baush et chanté par la poétesse israëlienne Hadassa Tal :
“On va faire danser les étoiles jusqu’au ciel
(...)
Danse comme si tu cueillais,
la musique ouvre un espace vide, vaste
cette nuit tu sembles la nuit-même”
Selon Stéphane Bataillon, la grâce s’apparente au “merveilleux”, cette voix de l’enfant qui sommeille en nous :
“Il existe des choses
à lire ou à entendre
à dire et à nommer
pour terrasser le vide
une voix d’enfant suffit
pour nous les convoquer
informant les nuages
cela s’appelle
le merveilleux
rien de plus
- de plus simple
pour te rendre.”