Publié le 29/10/2021
Découvrez en avant-première les nouveautés à paraître en janvier 2022 chez les éditions Textuel.
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Quoi qu'il en coûte - Sortir la dette des griffes de la finance de Jean-Marie Harribey, Pierre Khalfa, Jacques Rigaudiat, collection "Petite Encyclopédie critique". Parution le 5 janvier 2022. Non, la dette n’est pas cet insupportable fardeau que nous laisserions à nos enfants. La crise sanitaire s’est accompagnée d’un spectaculaire accroissement des dettes publiques. De nombreux Etats ont suspendu leur politique d’austérité, ce que symbolise les mots du président français : « quoi qu’il en coûte ». Les critères restrictifs des traités européens ont été provisoirement abandonnés. La BCE a accompagné les Etats en rachetant massivement leur dette. Enfin, l’Union européenne a emprunté en commun pour financer un plan de relance. Quel avenir, désormais, pour la dette publique? Car il faudra choisir dès demain entre rembourser la dette et pour cela diminuer les dépenses publiques, ou préparer la société à une véritable transition sociale et écologique. Le naturel néolibéral momentanément refoulé risque fort de revenir au galop. La question de la dette ne peut donc être résolue qu’en sortant en même temps du modèle actuel de production et de consommation. Ce livre analyse les chemins concrets de cette évasion. Une déconstruction rigoureuse et définitive de l’idée selon laquelle « la dette » serait un insupportable « fardeau » que nous laisserions « à nos enfants ». |
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Obsessions identitaires de Régis Meyran, collection "Petite Encyclopédie critique" Parution le 12 janvier 2022. Histoire et analyse d’un poison qui hante le débat politique. Régis Meyran livre ici une généalogie érudite et didactique du concept d’identité, de ses appropriations politiques, de ses potentialités et de ses dérives. Il démontre comment l’identité, qui est le socle du nationalisme français et du suprémacisme blanc aux Etats-Unis, peut aussi, paradoxalement, être un point d’appui pour les nouveaux mouvements féministes et antiracistes. Car l'identité, notion complexe, peut être inclusive ou exclusive. Depuis deux décennies, en France, c’est la vision fermée de l’identité qui s’impose ostensiblement dans le débat public, tandis que les tenants de l'identité émancipatrice sont inaudibles ou diabolisés. Le retour à une vision du monde binaire et guerrière, ou l’adversaire est perçu en fonction de l’essence (imaginaire) qu’on lui assigne et non en fonction de ses opinions politiques, sape les fondements de la démocratie. Il est urgent d'analyser le phénomène pour s'en prémunir. |
